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17 octobre 2009 6 17 /10 /octobre /2009 15:53

 

L’HISTORIQUE DES THERMES

 

La construction des thermes de Gisacum s’est déroulée en plusieurs étapes, de la fin du Ier siècle ou du début du IIè siècle jusqu’au milieu du IIIème siècle, époque à laquelle le site est abandonné.

 

Etat 1


 

Les thermes sont mis en service au milieu du IIè siècle. Ils comprennent alors le bloc thermal et la palestre. Au sud, à l’emplacement de la future cour de service, se trouve un aqueduc en bois dont on peut encore voir les fondations en silex, et dont la construction date du début du IIè siècle.

 

Etat 2


 

Dans le dernier quart du IIè siècle, l’aqueduc en bois est remplacé par un pont-canal maçonné situé à trente mètres environ au sud des thermes. Il est alors possible d’achever la cour de service dont la construction semblait prévue dès le départ. Cette cour est enserrée par deux tours d’angle entre lesquelles un bâtiment en longueur abrite des latrines et débouche, de part et d’autre, sur un couloir d’accès au balnéaire proprement dit.

 

Etat 3


 

Sous l’empereur Sévère, à la fin du IIè siècle, le balnéaire subit quelques aménagements. Les salles froides deviennent des salles tièdes, afin de doubler le nombre de celles-ci, et les anciens vestiaires deviennent des salles froides, ce qui amène la construction de deux vestiaires circulaires, aux deux extrémités du balnéaire. Ces aménagements augmentent la capacité d’accueil des thermes. Les vestiaires, ainsi que les nouvelles salles tièdes, bénéficient chacun d’une petite chaufferie accolée.

 

Etat 4


 

Enfin, dans le second quart du IIIè siècle, alors qu’apparaît à l’est des thermes un édifice semi-circulaire qui fut probablement un marché aux poissons, le balnéaire connaît un nouvel agrandissement, qui sera toutefois inachevé. Des pièces annexes sont accolées aux portiques encadrant la palestre ainsi qu’aux couloirs d’accès conduisant, au sud, des latrines jusqu’aux bains. Ces pièces sont restées sans sol ni toiture, l’abandon des travaux indiquant que les thermes cessent d’être utilisés.

 

A la fin du IIIè siècle, le centre du sanctuaire devient un castellum, avant sa destruction au IVè siècle. Il semble que le sanctuaire ait alors servi de carrière, sans que l’on puisse certifier à quoi les pierres qui y étaient prélevées ont servi. Au Moyen-Age, il ne reste de Gisacum que trois buttes de gravats correspondant au théâtre, au temple tripartite (le grand sanctuaire) et aux thermes.


TLP

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