Nous sommes le jeudi 15 mars, il est 9 h 30 et nous commençons la montée du Vésuve. Mais ce géant qui a enseveli Pompéi sous ses cendres a été découvert par les détectives de 4e et de 3e du collège Simone Signoret la veille, lors du trajet en car. Nous avons alors émis l’hypothèse que le Vésuve avait été protégé par son compatriote, le mont Somma, lors de son attentat contre Pompéi. Il s’est offert à nos yeux une deuxième fois pendant la visite du résultat de sa grosse colère en 79 après Jésus-Christ, c’est-à-dire les ruines de Pompéi. Sur le forum, il présentait son imposante stature mais était parfaitement calme. Il est resté au loin et ne s’est pas approché.
Puis, comme je le disais au début, nous avons eu l’extrême honneur de pouvoir accéder à ses sublimes pentes pleines de pierres. A peu près quinze minutes pour monter et quarante-cinq pour admirer la baie de Naples. Oh ! la baie de Naples, vue de plus de mille mètres de haut, comme c’est beau, splendide, magnifique, indescriptible !
Nous sommes donc maintenant au bord du cratère fumant (oui, messire Vésuve fume) et Pépé, notre guide, nous a dit que si les pentes étaient trop raides il fallait engueuler le Vésuve. Donc, nous lui avons tous gueulé dessus, et vous savez qui nous a répondu ? Son secrétaire, un dénommé Echo. Et Pépé ensuite nous a montré les trésors du seigneur Il Vesuvio : des pierres, des petites, des grosses, qui brillent ou qui ne brillent pas, de toutes les matières et de toutes les couleurs. Voilà !
Nous sommes redescendus et même que le sieur Vésuve a mis une limousine-car à notre disposition : la classe, deux chauffeurs, cinquante places, avec sièges inclinables et tout. Elle nous a même conduits à Paestum…
Alexis et Marie L.
